Maman, tu connais le NoCode ?

Le NoCode, vous le voyez poper un peu partout. Il fait sa place petit à petit. Mais pour autant, vous n’avez toujours pas vraiment compris ce que c’est. Ou alors, vous êtes de l’autre côté : dès que vous dîtes que vous travaillez dans le NoCode, vous perdez tout le monde.

Si on revient à la base, le NoCode c'est par définition le code sans coder. Hein ? Oui, c’est pas très explicite. Alors pour faire simple, on va expliquer ça simplement. Cet article est d’utilité publique pour votre prochaine réunion de famille (ou votre prochain conseil de direction, au final, ça se ressemble beaucoup).

Si vous êtes l’un de ceux qui travaillent dans le NoCode, vous allez (enfin) pouvoir expliquer simplement à votre famille ce que vous faîtes au quotidien (on dit votre maman mais c’est valable pour un peu tout le monde !).
Si l’un de vos proches travaille dans ce secteur obscur, vous n’aurez enfin plus besoin de lui demander à chaque fois “mais du coup c’est quoi ton boulot déjà ?”.
Et surtout ! Cet article vous sera utile pour comprendre enfin pourquoi on parle autant du NoCode, pourquoi c’est l’avenir de votre boîte. Et si ça ne suffit pas, on a aussi un très bon article qui reprend les 4 atouts clé du NoCode.

Alors c’est parti, voici la conversation qu’on aurait très bien pu avoir avec notre Maman Chérie (Maman, si tu passes par là 😉).

La technologie et moi, ça fait 37… J’ai toujours pas compris, c’est quoi ton job ?

Ok.

On va prendre quelque chose que tout le monde connaît : la Suite Office. Excel, Word et compagnie, c’est des logiciels. Ils sont développés en code, il y a des développeurs qui ont passé (beaucoup beaucoup) de temps à les créer. Mais la plupart des gens ne connaît pas ce code. Pourtant, les utilisateurs savent très bien mettre du texte en gras ou faire une recherche V. Et bien maintenant, il existe des centaines d’outils concurrents de la suite Office (et pour plein d’autres choses). Ce sont des outils en ligne (et plus des logiciels qu’on installe sur ton ordinateur). Et on peut les connecter entre eux pour que les informations passent d’un outil à l’autre.

Autre exemple, qui n’a rien à voir avec les ordinateurs.

“Quand vous avez fait construire la maison, vous n’avez pas tout fait vous même. Vous avez pas fait les briques, les tuiles… Vous avez laissé votre maçon gérer le gros œuvre, la cuisine, vous avez commandé chez Ixina et c’est nickel. Chacun est très bon dans son domaine, vous vous avez choisi et demandé à ce qu’ils fassent ce dont vous aviez envie et besoin. Chacun de ces experts peut être vu comme un outil NoCode, qui a travaillé avec les autres dans une chaîne, pour vous faire du sur-mesure. Bon, la bonne nouvelle c’est que le NoCode, c’est beaucoup moins cher, beaucoup moins long et beaucoup moins d’imprévus que la construction de votre maison !”

Sinon, on peut aussi comparer ça à Pandora.

“Si si tu sais, le bracelet que je t’ai offert à la fête des mères. Le principe, c’est d’assembler des éléments qui sont disponibles pour tous les clients. Tu achètes ceux qui te plaisent (uniquement ceux là) et tu les assembles dans l’ordre que tu veux. A la fin, tu as un bijou personnalisé. Pourtant, y a des milliers de personnes qui ont acheté les mêmes éléments de base que toi.” Y en a même qui s’appellent des connecteurs d’ailleurs…

Allez, un petit dernier pour la route, pour qu’on soit sûr d’avoir parlé à tout le monde ! Tout le monde connaît les Legos.

“Tu te rappelles le vaisseau Star Wars trop stylé pour mes 12 ans ? A la base, c’est que des briques noires, rouges, blanches. Y a des carrées, des petites, des grandes, … Si j’avais voulu, j’aurais aussi pu faire une maison ou un bateau. Bah le NoCode, c’est plein de petites briques fabriquées par des usines. Ensuite, libre à nous de les assembler comme on veut (faut juste s’assurer que ça fasse bien clic).”

Et tes journées, ça ressemble à quoi alors ?

“Faire du NoCode”, ça rassemble des tâches de différentes grandes catégories

Une grosse partie du temps est consacrée à comprendre des processus, à représenter concrètement des suites d’actions. L’action A est suivie de l’action B qui entraîne elle-même l’action C. Jusque là, rien de bien compliqué. On n’a même pas besoin de toucher un ordinateur d’ailleurs. Partez du principe qu’il s’agit de faire un schéma.

Ensuite, on va prendre des outils digitaux et des applications, qui existent donc déjà, et on va les interconnecter. Le but, c’est de les assembler entre eux, pour créer un outil plus large, plus complet. Par rapport au schéma qu’on faisait juste avant, on va trouver un ou plusieurs outils capables de gérer les étapes qu’on a représentées. Et si besoin, pour faire le lien entre les outils, il existe des outils spécialisés. Le tout, c’est que l’ensemble des outils puissent “parler” entre eux et se transmettre les informations.

C’est comme quand tu dis à Papa de penser à racheter de la crème fraîche pour la blanquette de dimanche. Tant que vous parlez la même langue, (normalement), ça se passe bien.”

Quand on a choisis les bons outils, qu’on est sûrs de notre coup, il faut les paramétrer. Ces outils savent faire des choses globalement, mais il faut qu’ils fassent exactement ce qu’on nous on attend, dans notre cas de figure précis. Pour ça, on va personnaliser les fonctionnalités de l’outil en lui donnant des instructions. Il faut imaginer des sortes de formulaires, des interfaces, où l’outil va nous poser des questions pour enregistrer notre demande.

Tu vois le formulaire à la préfecture pour la carte grise ? Un peu pareil mais en digital, rapide, efficace (et plus sexy…).”

C’est de la programmation visuelle (ça, c’est pour épater à votre prochaine soirée). On fait de la programmation mais sans faire du code. Vous pouvez voir directement le résultat de ce que vous demandez à la machine.

Dernier point (et non des moindres !), on passe pas mal de temps à expliquer à la machine comment elle va faire notre travail à notre place. Le NoCode, ça permet surtout d’automatiser des tâches. Mais on en reparlera plus tard…

Ok, j’ai compris je crois. Mais pourquoi c’est mieux que ce qui existait avant ?

Le NoCode, ce n’est pas une fin en soi, c’est surtout une super alternative, une réponse à un besoin.

Beaucoup ont l’impression que la génération Y est une génération de développeurs. En réalité, environ 0,3% des gens seulement savent coder. Ça fait vraiment pas grand chose, surtout quand on sait qu’aujourd’hui pratiquement tout marche à base de code. Et bien désormais, les non développeurs, les “non codeurs” peuvent créer des sites, des applications, des outils…  Et ça c’est génial parce que la créativité de chacun n’est plus soumise à la disponibilité d’un profil technique. Aujourd'hui, peu de gens savent coder. Demain, tout le monde (ou presque) pourra NoCoder.

Au delà de ça, ça a des avantages bien plus pragmatiques. Déjà, comme on ne recode pas tout de 0, ça va beaucoup plus vite ! On assemble nos outils experts déjà existants entre eux, on explique à notre petite troupe ce qu’on attend d’elle et tadaaa ! Et comme on dit, le temps c’est de l’argent, donc je te fais pas un dessin. Précisons tout de même qu’un développeur, ça coûte cher, très cher. Alors s’il est possible de ne faire appel à eux, c’est parfait, surtout pour des tests, des petits projets, etc ! C’est super pour les petites entreprises qui ont des très chouettes idées mais pas toujours les moyens financiers qui vont avec.

Un autre avantage, et c’est lié, c’est qu’on prend moins de risque.

“Imagine que demain, tu inventes quelque chose, et tu veux tester si les clients sont satisfaits, si ça peut bien se vendre. Imaginons que tu développes un truc très cool. Ça te coûte cher, mais bon, faut ce qu’il faut. C’est un peu long, donc tu espères que personne ne te pique ton idée avant. Et arrivé le moment du test… bah en fait, c’était pas une si bonne idée. Ça ne marche pas, les clients comprennent rien, voire ça ne les intéresse pas. Ton investissement te reste un peu en travers de la gorge. En NoCode, c’est l’affaire de quelques semaines (voire quelques jours) et ça te demande un petit budget. Mais si ça marche… tu peux t’en servir et continuer à l’améliorer ! C’est tout benef !”

Le dernier avantage, notre préféré.

“Repense à toutes ces tâches que tu détestes faire. Aller chercher des infos dans un fichier. Faire des vérifications. Réécrire touuuuut le temps les mêmes mails. Ou encore les pdf que tu dois générer par dizaines là… Et bien le NoCode peut le faire à ta place. Ah bah je t’avais dit que c’était notre préféré !”

Avec les automatisations, il y a des gains de temps potentiels énormes. On laisse les outils faire les tâches redondantes, qui n’ont pas de valeur ajoutée. Et chacun se reconcentre sur l’essentiel, sur ce qui compte vraiment. Avant ça existait déjà, mais il fallait savoir coder pour en profiter ! Ça coûtait cher à mettre en place, donc ce n’était pas prioritaire dans les entreprises (alors qu’en vrai, c’est une perte d’argent quand les salariés font ce genre de tâches au lieu de ce qui apporte de la valeur. Mais passons).

Ça a l’air magique ton truc !

Non. C’est effectivement très performant, pratique et ça a beaucoup d’avantages. Mais ça a aussi quelques limites.

Le NoCode laisse aussi supposer que n’importe qui peut faire un peu n’importe quoi. Parce qu’il ne faut pas oublier que les outils sont uniquement des outils. Donc s’ils sont mal utilisés, ça ne résout pas le problème initial. Le travail d’un développeur, ce n’est pas QUE d’écrire des lignes de codes. Il faut quand même respecter les bases du code (sinon ça marche pas !). Quand on veut faire du NoCode, on n’a certes pas besoin de maîtriser les langages de programmation, mais il faut savoir faire 2 3 autres choses :

  • représenter les process : savoir comprendre un process, le représenter, mettre les étapes dans le bon ordre, comprendre les tenants et les aboutissants, etc.
  • les bases de données : c’est un élément clé de n’importe quel outil. Comme on l’a écrit plusieurs fois plus haut, les outils s’échangent des données entre eux. Si cette donnée n’est pas bien organisée et structurée, rien ne pourra fonctionner.
  • le vrai problème à résoudre : accessoirement. Aucun outil ne pourra vraiment résoudre un problème qui n’est pas clairement posé.

En conclusion, le NoCode c'est une super boîte à outils, qui regroupe tout un tas d’outils puissants, accessibles et agréables à utiliser. Ils permettent de couvrir beaucoup de besoins différents sans avoir besoin de maîtriser les langages de programmation. Mais attention, le NoCode c’est un vrai métier 😉

“Et ça a l’air d’être un métier très utile et passionnant”.

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